Terres de Légendes Les êtres meurent... mais la Légende demeure! |
| | La philosophie par l'absurde | |
| | Auteur | Message |
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Ulrahel Admin
Nombre de messages : 209 Date d'inscription : 13/06/2007
| Sujet: La philosophie par l'absurde Dim 7 Oct - 8:08 | |
| Un titre bien enigmatique, mais qui me tient ô combien à coeur comme une envie irrepressible d'écrire et flooder, intelligemment, partant d'une chose insignifiante pour en faire un véritable texte.
Commençons donc par ce que je pourrai qualifier de "flood absolu" : se montrer capable de parler de rien... mais dans toutes ses largesses.
Contrairement à ce que la pensée commune estime sans intérêt, le Rien révèle bien des questions existencielles. Par essence, par nature, le Rien est ce que l'on pourrait voir comme une absence absolue de tout, mais pas du tout! Arrêtons nous au "pas du tout". Le "pas du tout" serait-il un totalement rien? Et pourtant, le Rien ça n'est pas rien, comme les étriquées cerveaux pourraient se le laisser croire. Quel paradoxe incroyable, me direz-vous, mais le paradoxe est déjà compris dans le mot Rien : notre langage nous fait nommer ce qui n'a pas la moindre existence, pas la moindre réalité à moins que le Rien ne soit un défaut d'existence et de réalité? Et pourtant, il porte un nom, et rien que par cela, il ne peut pas être rien, puisqu'il prend consistance dans la langue.
Par ailleurs, chacun le sait, rien ni personne ne pourrait le contredire, si le Rien n'était vraiment rien, nous ne devrions pas pouvoir le quantifier. C'est pourtant chose que l'on parvient à faire, nos vies s'émaillant de petits riens. Curiosité d'ailleurs que les riens soient petits, et s'il en existe de petits, c'est forcément en comparaison de grands riens? Bien entendu, fréquemment les bons à rien sont des personnes dépassant le mètre quatre vingt dix, souvent dénués d'adresse s'il ne s'agit pas d'enfiler un ballon orange dans un panier, l'altitude de le cervelle leur imposant de dunker dans des sauts aériens, de quitter leur qualité de terriens.
Nous demandons parfois, dans nos verres, qu'un ami nous rajoute un rien de bière. L'alcool aidant à l'altération de l'analyse intellectuelle, personne alors ne s'aperçoit que le rien demandé s'est subitement transformé en une rassade complète d'orge fermenté, de malt vieilli. Il faut dire, qui serait assez fou pour demander un rien de bière pour obtenir dans son verre... du rien à proprement parlé??
Et que dire des moins que rien???!!! Belle déduction mes amis, si vous êtes aptes à soustraire quelque chose à... rien. Mais bien mieux, si vous le soustrayez, alors pourquoi ne pas le multiplier? Deux fois rien, dans le langage commun, représente finalement plus que rien, c'est comme un petit rien, plus qu'un moins que rien, et quand bien même cela reste ni plus ni moins que rien. Il y a de quoi être un rien déboussolé n'est ce pas? Est-ce à dire que tout ce que je raconte ne vaut rien?
Peut être que personne n'y comprendra rien, qui sait. Et pourtant, et pourtant, comprendre le Rien m'apparait essentiel, car si l'on désire tout, il faut prendre le Rien avec. Et à cette conclusion, je ne pourrai rien trouver à ajouter, quoi qu'il s'en faudrait d'un rien pour que je discours toute la nuit. | |
| | | Barghona Conseiller des Légendes
Nombre de messages : 229 Localisation : Couché sous un tonneau de bière... à boire et à boire! Date d'inscription : 18/09/2007
| Sujet: Re: La philosophie par l'absurde Dim 7 Oct - 8:14 | |
| Si Ul accepte, je posterai ma réponse ici:
Rien à foutr...
Rien à cirer quoi!
Bon, je blague, mais elle était trop facile. Ma question réponse se pose alors sur la mesure incitative à prendre un sujet aussi évident, de la façon dont tu l'as démontré, à faire une dissertation à ce sujet, alors que pleinement, tes arguments, à une heure tardive, me conviennent le mieux.
Je ferai donc une dissertation sur l'utilité de la ponctuation finale d'une phrase, soit le point.
Depuis que je lis fréquemment les forums, je me rend compte que plusieurs ont beaucoup de difficulté à associer le fait que la ponctuation finale peut aider à la compréhension d'un texte, du fait que cette poncutation aide à mettre un arrêt temporaire à la lecture et donc permet, aisément, au lecteur de faire le point lui-même sur ce qu'il vient de lire sans perdre le fil et la compréhension de la dite phrase, ou même du texte, qu'il est entrain de tenter de comprendre par tout ses moyens, malgré le fait qu'il n'a peut-être pas le goût, ou vraiment l'intention, d'en comprendre un traître mot, puisqu'au fond, qui sait si son plaisir n'est tout simplement pas dans la réponse, ou même vraiment, dans l'élaboration d'une réponse pseudo intéressante qui a simplement pour but d'augmenter son nombre de message à son compteur foruminal, pour ainsi paraphraser ses copains, se vantant largement, de sa capacité à être actif sur un forum dont ceux-ci, n'ont pourtant, pas le moindrement le goût d'y participer activement comme lui tente de le faire, malgré lui, de la mauvaise façon, peu importe qu'il le sache ou non, nul de ses amis n'osera lui dire que ce qu'il tente de faire est futile, voire inutile et pourtant, il tâchera jour après jour, heure après heure, à faire en sorte que son intérêt persiste pour qu'il puisse continuer à gravir les échelons du rangs qui s'expose devant lui sur le forum, tel le trophé divin qui s'acharne à lui faire de l'oeil pendant que normalement, il a l'attention attiré ailleurs, que ce soit par les tâches scolaires ou autres affaires sportives qui prennent le plus claire de son temps, temps qu'il ne pourra jamais quantifier vu le peut de nécessité à savoir si ce peut être du temps perdu que de participer activement à son sport favoris, à son compteur de forum ou même à s'instruire dans un savoir qui fera de lui un être qualifiable dans une société qui ne cesse de juger autrui par sa capacité à être meilleur qu'un autre, plus vaillant ou plus travaillant qu'un autre, autre qui pourrait s'avérer lui aussi tout autant acharné dans ses tâches mais qui n'aura tout simplement pas la même capacité inné à prendre de son temps pour mieux l'utiliser, enfin bref, tout ça pour dire que, si vous êtes de ceux qui ont lu, sans prendre le temps de s'arrêter, et qui ont tenté et compris l'ensemble du texte malgré le fait que le fil n'a RIEN à voir avec l'ensemble du propos que je voulais démontrer, ceux-ci peuvent alors se vanter d'avoir une qualité rapide de compréhension et d'emmagasinage d'informations, le tout ajouté d'une soif de découvrir sans passer outre l'ensemble du texte, bref, la soif de découvrir réellement où se trouverait le point fatidique, où même, à fouiller si un point magique ne s'est pas introduit quelque part au milieu du texte, ou encore, afin de vous rendre compte, sur la fin qu'il y a plein de ces points, mais point placer à la fin de la phrase, qui gisent au-dessus des i qui parsèment mon texte trop peu utile, mais ô combien intéressant à la suite d'un exposé sur le rien... (Bref, je vous casse là avec une fin en trois p'tits points!) | |
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